• Les classiques perdus


    On s'en refile les références entre initiés comme on le ferait du tuyau d'un entraîneur dans la cinquième à Vincennes. On en a entendu parler, comme parfois nous parviennent les rumeurs d'une abduction. Il se peut même qu'on connaisse un gars qui connaît un gars dont le beau-frère est voisin du fils de la concierge de l'immeuble dans lequel vit un gars qui en aurait lu un. A l'occasion, c'est toujours bien venu d'en évoquer un au détour d'une conversation. Ça fait chic et érudit.

    Ce sont ces livres dont tout le monde parle, mais qu'au final presque personne n'a lu, souvent faute de réédition. Petit phénomène fétichiste propre à toute micro-niche, le culte n'épargne pas la SF. Le phénomène ne laisse d'ailleurs pas les éditeurs indifférents, puisque de plus en plus il vont puiser dans leurs fonds de catalogue pour en exhumer ces petites perles noires, comme témoigne la présente réédition de Rêve de Fer, qui naguère encore aurait figurer tout en haut de cette liste avec Radix, Malperthuis ou la Tétralogie Apocalyptique de Ballard qui va prochainement connaître une réédition. Voici donc une petite sélection de quinze de ces incunables des temps modernes.





    1) Illuminatus - Robert Shea et Robert Anton Wilson

    medium_shea.jpgMonstrueux pavé de 1500 pages écrit en 1975 (et sensément publié en trois tomes en France), Illuminatus est une référence cultissime pour les fans de cyberculture. Shea et Wilson, deux figures de la contre-culture des années 60 qui, comme beaucoup, avaient opéré le virage vers les nouvelles technologies, parlaient de ce roman comme d'un "conte de fées pour paranoïaques, parlant de sexe, de drogues et de nouvelles religions". Combinant des données scientifiques de pointes, des théories alors très underground comme la métaprogrammation, la mémétique ou la théorie du chaos, avec un scénario finalement assez conventionnel d'histoire secrète, ils ont transformé Illuminatus en une sorte d'équivalent cyberpunk du En terre étrangère d'Heinlein. C'est une sorte de virus médiatique écrit bien avant que l'idée même de cyberpunk n'apparaisse et dont Wilson aimait parler sous le nom d'"Operation Mindfuck".

    C'est le classique perdu par excellence, puisque son éditeur - la Librairie des Champs-Elysées – n'a jamais jugé utile de publier le troisième tome. Les aventureux devront donc se résoudre à lire la fin de l'histoire en anglais.



    2) Les Fileurs d'Anges - John M.Ford


    medium_ford.jpg
    Culte pour certains et rigoureusement illisible pour les autres, Les Fileurs d'Anges a la flatteuse réputation d'avoir coiffé William Gibson au poteau en préfigurant le concept de cyberspace dans ce roman qui tient pourtant plus du space opera que du techno thriller. C'est aussi le seul de lui paru à ce jour en France. Il faut dire que John Milo Ford est une personnalité atypique, qui n'aime pas être catalogué, et qui œuvre avec une volonté farouche d'originalité qui n'est pas sans nuire à sa lisibilité. Outre Les Fileurs d'Anges, on lui doit des novellisations barrées de Star Trek, des romans de fantasy urbaine, des thrillers, un roman de vampires et sous pseudonyme de la littérature enfantine.

    Paru en 1980 aux Etats-Unis, ce premier roman touche nos côtes deux ans plus tard chez J'ai Lu, et n'a depuis lors jamais connu de réédition.





    3) Dangereuses Visions 1 & 2 - Harlan Ellison

    medium_ellison.jpgD'une manière générale il est assez difficile de trouver les livres d'Harlan Ellison. Il n'y est d'ailleurs pas étranger. Malgré sa réputation, ou peut-être à cause d'elle, il reste catalogué comme le trublion de la génération 68, le fouteur de merde qui voulait "tuer le père". Rien n'est plus faux, comme le prouve sa légendaire anthologie Dangerous Visions qu'il dirige en 1967 avec l'ambition de faire sortir la science fiction de ce qu'il comme considérait comme sa période d'infantilisme, à savoir sa foi naïve en une science toute puissante et dont les grands noms de l'Âge d'Or s'étaient fait les chantres. Si Dangerous Visions rassemblait quelques valeurs montantes de l'époque, comme Robert Silverberg, Frederick Pohl, Brian Adliss, J.G Ballard ou John Sladek, Ellison avait aussi fait appel à des auteurs bien installés, en leur demandant de sortir de leurs sentiers battus. Et nombreux étaient ceux qui avaient joué le jeu, à commencer par Isaac Asimov dont la préface donnait le ton. Parmi les contributeurs citons Roger Zelazny, Robert Bloch, Poul Anderson, Damon Knight, Philip José Farmer, Lester Del Rey ou Fritz Leiber. Même Philip K.Dick avait répondu à l'appel. Et de fait, il est plus simple de compter qui ne figure pas au sommaire de Dangerous Visions que d'énumérer tous les auteurs du casting le plus phénoménal de l'histoire de la SF. Récompensée par un Hugo en 1968, Harlan Ellison, avec la modestie qui le caractérise, estimait dans la préface de la 35th Anniversary Edition, qu'il avait pleinement rempli son contrat, et bel et bien livré au monde une anthologie séminale.

    Paru en France chez J'ai Lu en 1975, sous la direction de Jacques Sadoul, elle n'a jamais été rééditée, ce qui est d'ailleurs proprement scandaleux.




    4) Breakfast du champion - Kurt Vonnegut Jr

    medium_vonnegut.jpgSi ça peut lui faire plaisir, Kurt Vonnegut Jr n'est pas un écrivain de science fiction. Il n'en reste pas moins que toute la première moitié de sa bibliographie a d'abord été publiée en édition spécialisée. Et ce fût aussi le cas de ce Breakfast du champion, qui précisément est le point de rupture dans sa carrière. Publié en 1972, ce roman est la somme de toutes les obsessions dont Vonnegut a nourri ses fictions jusqu'alors. Il dit volontiers qu'il devait ce livre en forme de testament à ses personnages. Et de fait toute l'intrigue est à leur service, puisqu'il va même jusqu'à les libérer de lui-même et les enjoins à vivre leur vie au mieux. Une idée tarabiscotée à la Vonnegut, et servie par une narration très éclatée, presque en forme d'aphorismes, au point que parfois on se croirait en train de lire un Cioran complètement défoncé à la mescaline.

    Drôle et très travaillé, comme toujours chez lui, Le Breakfast du champion est clairement ce qu'on appellerait aujourd'hui une transfiction. Publié chez J'ai Lu en 1975, il a bénéficié d'une discrète réédition en 1999 (largement épuisée depuis), à la faveur d'une adaptation cinématographique non moins discrète.




    5) Software - Rudy Rucker

    medium_rucker.jpgAvec Neuromancien de Gibson et La Schismatrice de Sterling, Software est souvent cité comme un des romans de référence de la génération cyberpunk. C'est sur celui-ci que s'est construite la renommée de Rudy Rucker, un auteur que tout le monde connaît mais que peu ont lu, faute de rééditions (une injustice désormais - en partie - réparée grâce à Lune d'Encre). Software n'est en fait que le premier tome d'un quatuor écrit au long court et qui se compose, en plus, de Wetware, Freeware et Realware. Une occasion pour Rucker, qui tout comme Sterling est l'un des grands théoriciens du cyberpunk, de nourrir son récit de vingt années de réflexions et de mises en perspectives des rapports troubles qu'entretiennent les unités biologiques humanoïdes avec la technologie.

    Ecrit en 1982 (deux ans avant Neuromancien), Software avait été publié en France en 1986 par feu les éditions Opta. Jamais réédité il vous faudra beaucoup, beaucoup de chance pour le dénicher.




    6) L'Homme-dé - Luke Rhinehart

    medium_rhinehart.jpgBon, pas tout à fait perdu, mais pas non plus très facilement trouvable, L'Homme dé est un classique pour initiés, en d'autres termes un livre culte. Il est publié en France en 1973, peu de temps après sa sortie aux Etats-Unis où il n'a pas tardé à s'attirer la réputation de roman le plus subversif de sa génération. Il raconte l'histoire d'un psychiatre new-yorkais qui, décide que puisque le monde va mal lorsqu'il est confié à la volonté des hommes, autant s'en remettre au hasard et décide de jouer sa vie aux dés. L'aspect subversif du roman est renforcé par un effet d'autofiction fantasmé puisque son héros s'appelle lui aussi Luke Rhinehart. Il faudra d'ailleurs attendre longtemps avant de savoir qui se cachait réellement derrière ce pseudonyme. Un mystère qui a tenu en haleine des millions de fans de part le monde, car L'Homme Dé est le seul et unique roman publié par Rhinehart, ce qui a parfois tendu à en faire une sorte d'évangile contre-culturel.

    Réédité en 1998 par l'Oliver, c'est certainement l'un des classiques perdus les plus facilement trouvable de la liste.






    7) La Dimension des Miracles – Robert Sheckley

    medium_shecley.jpgC'est peut-être son penchant pour la bonne blague, voire même parfois la gaudriole, qui ont fini par faire un peu oublier Robert Sheckley dont on n'a guère plus parlé ces dernières années qu'à l'occasion de sa mort, survenue en décembre dernier. Pourtant réduire son œuvre à une blague d'un goût douteux serait une erreur. Ses premiers romans sont des petits bijoux de dérision, où il dynamite avec une jubilation enthousiaste les codes d'un genre qu'il n'a jamais pris très au sérieux, mais dans lequel il a su injecter une solide dose de distance caustique. C'est le cas avec La Dimension des miracles, souvent considéré comme son meilleur roman. L'absurde et très désolante odyssée de Carmody, son héros est, comme toujours chez Sheckley, prétexte à croquer impitoyablement nos petites glorioles et pathétiques bassesses. Mais le temps passe et à son humour débilo-décalé on a préféré les bonnes grosses blagues de geek d'un Pratchett. Signe des temps ?

    Sorti en 1973 au Livre de Poche, cinq ans après sa parution originale, et il été réédité pour la dernière fois en 1989.




    >8) L'homme démoli - Alfred Bester

    medium_bester.2.jpgRégulièrement cité comme référence par des auteurs comme Serge Lehman et figurant dans toutes les listes de références, L'Homme démoli est un roman de 1955 qui a régulièrement été réédité jusqu'en 1996. Mélangeant avec bonheur enquête policière et science fiction, il y a indéniablement un parfum dickien dans cette histoire de flics télépathes qui peuvent anticiper l'exécution du délit. Seulement en 55, alors que Dick n'est encore qu'un noircisseur de pages, certes déjanté, mais néanmoins mineur, Bester est lui un auteur installé et respecté, et dont l'écriture influencera de nombreux autres écrivains.

    Au catalogue Présence du Futur depuis toujours, il ne fait aucun doute que L'Homme démoli ne tardera guère à être réédité par Folio SF.





    9) Le Cycle D'Helliconia – Brian Aldiss

    medium_Aldiss.jpgFinalement assez peu connu en France, Brian Aldiss est indéniablement un des grands maîtres britanniques du genre. Si de lui on cite assez souvent le Monde Vert, Helliconia est son Grand Œuvre. Livre-monde titanesque il ne trouve guère son équivalent que dans Dune auquel on le compare parfois, ne serait-ce que pour la densité de son univers. Bien que régulièrement réédité au Livre de Poche, ce cycle en trois (gros) volumes tend à devenir difficile à trouver. C'est plus que dommage car la chronique de ce monde dont l'hiver et l'été durent chacun plusieurs millénaires est tout à fait fascinante.

    Publié chez Ailleurs et demain en 1984 et réédité pour la dernière fois au Livre de Poche en 1998, il n'en reste pas moins assez difficile à trouver.





    10) Ces garçons qui venaient du Brésil – Ira Levin

    medium_levin.2.jpgSuggestion tout à fait pertinente à cette liste, soufflée par Ugo Bellagamba, Ces garçons qui venaient du Brésil est l'autre roman d'Ira Levin. Celui qu'on cite une fois que l'on a mentionné l'incontournable Rosemary's Baby. Levin est un touche un tout, et pour tout dire un touche à tout assez moyen. Ecrivain sans flamboyance à l'écriture gentiment lustrée par un manque de génie persistant, il compense largement ces carences par une production régulière et conséquente. Mais en France, l'arbre a souvent eu tendance à cacher la forêt, et il a été assez peu publié. Avec ce roman écrit en 1976 et poussivement adapté au cinéma dans la foulée, il livrait pourtant une histoire tout à fait convaincante de clones d'Hitler élevés après la guerre, dans l'espoir que l'un d'entre-eux reprendra le flambeau. Idée intéressante qui mixe avec bonheur des thèmes aussi divers que la fuite des criminels nazis, la persistance du fantasme du IIIème Reich, et bien-sûr la génétique, bien loin encore d'apparaître à l'époque comme une thématique majeure du genre.

    La dernière édition connue est celle de J'ai Lu et date de 1979.




    11) Stalker, pique-nique au bord du chemin – Arkadi & Boris Strougatski

    medium_stalker.2.jpgLes frères Strougatski sont d'authentiques figures des littératures de l'Imaginaire. Déjà du fait de leur talent, et de la maîtrise qu'ils ont de l'art difficile de l'écriture à quatre mains. Mais surtout leur production littéraire s'est forgée au cœur des années noires du communisme soviétique. La mort de Staline et le relatif dégel occasionné par l'ère Krouchtchev leur a offert l'opportunité de publier des œuvres engagées où ils n'hésitaient pas à critiquer (à mots couverts évidemment) les travers du régime en place. Des tracas avec la censure les ont ensuite contraint à se tourner vers l'humain et à délaissé le politique, sans pour autant que la qualité de leur plume n'en souffre. Stalker est de cette veine là, et a été écrit en 1972, alors que Brejnev faisait peser une chape de plomb sur l'URSS. Andreï Tarkovski adaptera d'ailleurs pour le cinéma cette étrange et poétique histoire de Terriens pillant la zone d'atterrissage abandonnée par de mystérieux visiteurs extra-terrestres, et qui ont laissés derrières divers objets aux propriétés inconnues.

    Un roman tout à fait étonnant, publié pour la dernière en 1994 par Présence du Futur.




    12) Récits de science fiction – de J.H Rosny Aisné

    medium_rosny.2.jpgContribution de Serge Lehman à cette modeste liste, Récits de science fiction est un fondement de la culture SF francophone. On connaît le nom puisqu'il l'a donné – non sans raison – à l'un des plus prestigieux prix littéraires, et on connaît l'auteur pour sa Guerre du Feu. En revanche on a un peu trop oublié que la langue lyrique de ce Belge s'est aussi employée à décrire des univers futuristes à mille lieues des standards de la SF américaine de l'époque. Axés sur la découverte de l'autre et de la différence, les nouvelles rassemblées dans ce recueil oscillent entre l'incroyablement actuel et le délicatement désuet, mais sont toujours servies par une écriture riche et généreuse. Il ne fait aucun doute que Rosny Aisné est l'un des père de la science fiction européenne il serait temps que l'on s'en souvienne.

    Publié en 1975 par les éditions Marabout, cette collection de nouvelles n'est plus guère trouvable en occasion qu'à des prix rigoureusement déraisonnables.




    13) Shambleau – C.L Moore

    medium_moore.jpgLorsque dans les années 80 on demanda à Robert Silverberg de participer à une anthologie qui proposait à des auteurs connus de reprendre l'univers d'un autre écrivain pour en extrapoler une suite, c'est une nouvelle tirée de Shambleau qu'il choisit. C'est dire l'impact qu'eût C.L Moore dans une SF anglo-saxonne presque exclusivement dominée par les hommes. Elle qui signait de ses initiales pour ne pas effrayer les éditeurs qui ne la connaissait pas avec "Catherine Lucille". La nouvelle qui donne son titre à ce recueil mixe avec grâce le thème du vampire et l'univers du space opera, mais elle explore bien d'autres rivages au long des huit autres récits qui suivent, en faisant revisiter à son héros, Northwest Smith, certains des mythes les plus anciens de l'humanité.

    Shambleau est un incontournable, régulièrement cité dans les listes de référence, mais qui est tombé dans un semi oubli en dépit d'une dernière réédition chez J'ai Lu en 1999.




    14) Le Disque rayé – André Ruellan

    medium_ruellan.2.jpgTrouvable, certes, mais fâcheusement oublié, Le Disque rayé est unanimement reconnu comme le meilleur roman d'un auteur singulièrement peu prolifique pour un "ancien du Fleuve". Publié en 1970 sous le pseudonyme de Kurt Steiner, ce court roman, exercice de style surréaliste et déroutant sur un accroc du temps est une expérience littéraire à tenter. La rigueur de l'écriture, sa concision mise au service d'une histoire par ailleurs totalement dénuée de repères, place André Ruellan dans la catégorie des expérimentateurs ambitieux. Très symptomatique d'une certaine vision des littératures de l'Imaginaire, une vision très française avouons-le, Le Disque Rayé fait partie de se ovnis que réservait parfois la production standarisée du Fleuve. On le retrouve dans les références d'auteurs comme Philippe Curval ou Ayerdhal.

    Après bien des avatars, la dernière avérée – et première sous le nom de Ruellan - date de 1997 au Livre de Poche.





    15) L'arc en ciel de la gravité - Thomas Pynchon

    medium_pynchon.2.jpgPynchon est un auteur généralement publié en blanche, et qui bénéficie d'une aura cultuelle du fait de la dévotion que lui réservaient des piliers du cyberpunks tels que Sterling, Gibson ou Rucker. Son univers, tout entier basé sur la déconstruction des grands mythes du monde moderne, donne naissance à une fiction qui oscille entre le décalé et la satire. Un mélange qui rappelle Vonnegut. Si on trouve très facilement Vente à la criée du lot 49, Vineland ou ses ouvrages les plus récents, L'arc en ciel de la gravité est rigoureusement introuvable. Edité en 1988 au Seuil dans la collection Fiction et Cie, il est devenu le St Graal de certains de ses adorateurs. Il faut dire que l'on parle ici de ce qui est certainement son roman le plus ambitieux. Un collage de bouts de vies qui s'entremêlent dans un lacis d'intrigues presque inextricable. Une structure éclatée qui n'est pas sans évoquer Les Faux-monnayeurs de Gide. Mais comme toujours chez Pynchon, on tend vers le définitif. Vers l'apocalyptique. L'homme n'a pas, il est vrai, une image très reluisante de ses semblables.

    Chercheurs et adorateurs... Bon courage à vous !



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  • Commentaires

    1
    chauvel
    Jeudi 14 Septembre 2006 à 15:03
    s f
    col :R. Laffont "ailleurs et demain classiques" ETAT PRIX frais d'envoi
    2
    Dimanche 18 Février 2007 à 23:48
    New
    Bonsoir, Pour votre gouverne, je vous signale le nouveau roman d'anticipation qui, un jour peut-être, deviendra un classique : - N. Schmaltz, "La nouvelle résilience", éd. du Riffle, 2007. Diffusion de 100 exemplaires dès la mi-mars 2007.
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